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La pomme de terre,du champ jusqu’au cornet de frites

Active dans le domaine de la pomme de terre depuis trois générations, la famille Vrancx-Sabbe n’a eu de cesse de développer ses activités au fil des années. De la production à la vente de pommes de terre emballées ou épluchées, de frites fraîches ou de produits connexes, la société est présente à plusieurs niveaux de la chaîne.

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L ’histoire de VRS Product-Sabbe débute il y a près de 50 ans, en 1967, lorsqu’Eugène Sabbe et son épouse, Monique, se lancent dans la commercialisation de pommes de terre.

Produire et commercialiser

Fin des années ‘80, le couple entreprend de cultiver ses propres pommes de terre à destination des particuliers et des commerces de la région de Charleroi.

C’est au décès d’Eugène, en 1982, que la société Sabbe est créée. Monique est alors rejointe par sa fille, Patricia, et son beau-fils, Jean Vrancx. Ensemble, ils font prospérer l’entreprise familiale, étendent la superficie cultivée de 15 à 60 ha, acquièrent les outils de récolte et stockage nécessaires à leur développement et étoffent la gamme des variétés proposées.

Naissance de VRS Product

L’année 2001 marque un autre tournant dans les activités de la famille : Jean et Patricia reprennent une société d’épluchage et fondent VRS Product pour la production et la fourniture de pommes de terre épluchées et de frites fraîches.

La diversification de leurs activités et l’arrivée de leurs deux fils, Steve et Kevin, au sein de l’entreprise, en 2005, encourage le couple à se développer davantage.

« Avant l’arrivée de nos garçons, nous louions une soixantaine d’hectares pour la culture de pommes de terre mais, leur présence à nos côtés nous a poussé à étendre nos activités. Aujourd’hui, nous cultivons environ 260 ha de pommes de terre. Nous avons également amélioré nos installations à Gosselies et investi dans de nouvelles infrastructures de stockage et conservation du côté de Frasnes-Lez-Gosselies », explique Patricia.

Épluchage et découpe de frites

Parmi la dizaine de variétés cultivées, seules la Primeur, la Bintje et la Charlotte sont traitées par épluchage. «Les Bintje épluchées par VRS Products sont calibrées. Seuls les calibres supérieurs servent à la réalisation de frites, les sous-calibres étant soit épluchés et vendus sous forme de petites pommes de terre entières, soit livrés aux usines de transformation », explique Patricia. « La Charlotte, une variété à chair ferme, est quant à elle épluchée et vendue entière en sacs de 5kg, ou coupée en lamelles. Elle est idéale pour la préparation de gratin dauphinois ou de tartiflettes », ajoute-t-elle.

Pour l’épluchage, les installations de VRS Product sont dotées de deux éplucheuses, une abrasive qui effectue un premier dégrossissage, et une à couteaux qui assure une finition parfaite. Les pommes de terre passent ensuite dans un trieur laser optique électronique qui les sélectionne en fonction de leur calibre et de leur qualité d’épluchage.

Elles sont ensuite coupées en frites, en lamelles ou restent entières.

Les eaux de lavages et fonctionnement partent vers une station d’épuration personnelle et les déchets de fabrication sont valorisés en alimentation animale.

Approvisionnement régulier

La société Sabbe propose, quant à elle, une large gamme de variétés, tout au long de l’année et pour des destinations culinaires variées. Après récolte et stockage, celles-ci sont lavées, calibrées en vendues en vrac ou divers conditionnements. « Nous choisissons nos variétés afin de répondre aux besoins de nos clients tout au long des saisons », explique Patricia.

L’ensemble des produits réalisés et emballés dans les installations VRS Product et Sabbe sont vendus sur place ou livrés aux collectivités, friteries, restaurants, forains et supermarchés de la région. Une partie de la production stockée part également vers les usines de transformation pour la production de chips ou de produits surgelés.

Une saison particulière

Comme chez de nombreux producteurs, la saison de récolte 2016 s’est avérée pour le moins compliquée. «Chez nous la récolte a commencé dès le mois d’août car nous avons un besoin constant de matière première pour l’épluchage et souhaitons offrir un nouveau produit le plus tôt possible à nos clients. La sécheresse du mois de septembre a quelque peu compliqué les choses et prolongé la période d’arrachage. Heureusement, nous avons pu employer le matériel d’irrigation en notre possession. Celui-ci est habituellement utilisé en début de croissances des plantes. Durant notre carrière, cela nous est arrivé deux ou trois fois de devoir arroser pour faciliter l’arrachage mais jamais à cette échelle. De plus, cela a demandé un travail conséquent et une surveillance de jour et de nuit. La saison a vraiment été longue et particulière », explique-t-elle à ce sujet. Néanmoins, tout s’est finalement déroulé pour le mieux puisque les récoltes et le stockage se sont clôturés fin du mois d’octobre.

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