Le projet, porté par le ministre wallon de l’Agriculture, René Collin, prévoit deux types d’associations : les associations agricoles à but général et les associations agricoles spécialisées.
Pour être reconnues, les associations agricoles à but général doivent compter 5 % des agriculteurs comme membres de leur association (Fwa, Fugea…), y compris les associations de jeunes agriculteurs (Fja), les organisations agricoles féminines (Uaw) et les organisations actives dans le secteur agricole bio (Unab).
Les associations agricoles spécialisées, comme l’Awé, doivent quant à elles compter un minimum de 10 % des agriculteurs comme membres de l’association. Une dérogation est prévue pour les secteurs de production qui ne comptent qu’un petit nombre d’agriculteurs.
Les associations spécialisées seront uniquement concertées lorsque l’activité qu’elles défendent ou la catégorie d’agriculteurs qu’elles représentent sont concernés. Il s’agit, par exemple, de réunions thématiques sur la pisciculture, l’apiculture, l’élevage…
« Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadre du Code wallon de l’Agriculture, approuvé en 2014 par le Parlement de Wallonie, et permet d’assurer à long terme l’implication de l’ensemble des organisations représentatives du monde agricole dans le processus décisionnel et de concertation de la politique agricole wallonne », explique René Collin.
