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Le ministre Di Antonio veut interdire l’usage du glyphosate par un public non formé

« Particulièrement préoccupé » par la non-reconnaissance du glyphosate comme cancérogène probable par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), le ministre wallon de l’Environnement Carlo Di Antonio a confirmé mercredi qu’il déposerait prochainement un projet d’interdiction d’usage, par un public non formé, des produits à base de cet herbicide controversé.

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En mars 2015, l’Agence internationale de recherche sur le cancer avait, elle, penché pour des conclusions inverses, considérant ce produit dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement, a rappelé le ministre cdH. L’Echa, elle, ne prend pas en compte les critères d’exposition et a rejeté les éléments de preuves issus de plusieurs études réalisées sur les rongeurs, ajoute-t-il. Pour le ministre wallon, le principe de précaution continue de prévaloir. En octobre, la Wallonie s’était rendue compétente pour restreindre ou interdire, sur son territoire, l’utilisation de pesticides contenant des substances actives présentant un risque pour la protection de l’environnement, pour la santé humaine ou pour la conservation de la nature. Dès lors, le ministre déposera « très prochainement sur la table du gouvernement un projet d’interdiction d’usage des produits à base de glyphosate par un public non formé. » L’objectif poursuivi est de garantir qu’une information pertinente soit fournie aux utilisateurs sur les précautions à adopter et sur les risques de ces produits. Une interdiction de vente pure et simple n’est pas du ressort de la Wallonie mais du Fédéral, qui se fonde quant à lui sur la position européenne.

(Belga)

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