Accueil Betteraves

Betteraves sucrières

Pucerons noirs et altises sèment le trouble dans diverses parcelles tandis que la lutte contre les adventices est à poursuivre.

Temps de lecture : 3 min

Sur le front des ravageurs, des colonies de pucerons noirs aptères sont présentes dans 20 % des champs du réseau d’observation, indique l’Irbab dans son avis du 30 avril. Ceux-ci sont répartis sur toute la zone betteravière. Pour déterminer si le seuil de traitement est atteint (30-50 % des plantes accueillant des colonies), observez au minimum 40 plantes et comptez le nombre de plantes occupées par des colonies de pucerons noirs aptères. Attention : cette inspection nécessite une attention particulière car les pucerons noirs s’installent sur la face inférieure des feuilles.

Si le seuil est atteint, choisissez un produit sélectif sans pyréthrinoïde ou diméthoate pour préserver les insectes utiles.

Des altises également !

La présence d’altises est encore observée un peu partout en Belgique. Des dégâts ont été signalés dans 30 % des champs suivis dans le réseau d’observation de l’Institut betteravier.

Présence de morsures anciennes d’altises.
Présence de morsures anciennes d’altises. - Irbab

La photo ci-dessus illustre d’anciennes morsures d’altises. Effectuer un traitement insecticide avec de tels dégâts est inutile car les morsures sont déjà cicatrisées.

La présence de morsures récentes, comme celles qu’illustre la photo ci-dessous, doit être surveillée. En grand nombre, ces morsures peuvent engendrer des problèmes de sélectivité, d’où la recommandation de contrôler l’état des plantes dans vos parcelles avant d’effectuer le traitement Far. Normalement, un temps plus doux et pluvieux permet de limiter l’activité des altises.

Morsures récentes: elles présentent une apparence humide d’un vert plus foncé. Les morsures typiques sont en forme de petits trous.
Morsures récentes: elles présentent une apparence humide d’un vert plus foncé. Les morsures typiques sont en forme de petits trous. - Irbab

Désherbage : des corrections lors du 3e traitement Far ?

En betteraves, un certain nombre de parcelles sont prêtes pour le troisième traitement FAR. Sur un certain nombre de parcelles, les adventices se sont développées plus rapidement que prévu en raison des conditions poussantes. Il est signalé dans certaines parcelles que le chénopode pourrait se développer fortement et est au stade 2 feuilles. Pour ces parcelles, la dose de Far doit être ajustée au stade des adventices.

Après le deuxième traitement FAR, des symptômes phytotoxiques sont également parfois signalés sur la betterave (brûlures, inhibition plus forte, plantes plus jaunes).

Cette toxicité est souvent liée à la durée du traitement (beaucoup de soleil après le traitement, sur des feuilles de betteraves avec une fine couche de cire) ou aux dégâts causés par les insectes, notamment les altises, qui n’étaient pas cicatrisées lors du traitement FAR. Les conditions météorologiques plus froides combinées aux précipitations ont également entraîné une forte absorption des herbicides dans le sol.

Commencez à temps la lutte contre des graminées

Des graminées dans votre parcelle ? Si oui, il faut les combattre quand elles sont encore petites (stade 2-4 feuilles). Il est préférable d’effectuer cette lutte entre deux applications Far et non en même temps qu’un traitement Far.

Lorsqu’elle s’avère nécessaire, la lutte antigraminée sera effectuée entre deux traitements far.
Lorsqu’elle s’avère nécessaire, la lutte antigraminée sera effectuée entre deux traitements far. - Irbab

Pour un contrôle optimal, il est recommandé d’appliquer la dose complète agréée de l’herbicide. Pour un certain nombre d’herbicides, il est également recommandé d’ajouter de l’huile.

A lire aussi en Betteraves

Voir plus d'articles