L’autre jour, j’ai rencontré un agriculteur ayant vendu tout son bétail pour le remplacer par du maïs destiné à faire du gaz, comprenez si vous le pouvez… Le but est-il de ne plus réchauffer le climat avec ces horribles vaches ?
Le brave homme, 30 ans plus jeune que moi, le vieux berger, avait trouvé une nouvelle occupation, très sociale d’ailleurs, après 30 ans d’une activité en polyculture élevage, comme on fait généralement en Ardenne : il décorait le village avec des fleurs. Je le vis donc s’occupant d’un bac à fleurs garnissant la croix protégeant mon quartier depuis bientôt un siècle. Il me demande si je me souvenais d’une cérémonie qui avait lieu ici une fois passés « les saints de glace...
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Voix de la terre
Du temps de ma grand-mère, il était de coutume d’aller chez la couturière pour faire « piquer » une couverture. Un tissu de qualité avec souvent des motifs floraux et à l’intérieur, une belle laine. L’ensemble était grillagé d’une multitude de points de couture afin de retenir uniformément la laine sur toute la couverture. De qualité, chaude et lestée, chaque couverture piquée était ainsi un beau produit artisanal et unique.