Pommes de terre: l’utilisation des néonicotinoïdes est réduite à la portion congrue en Wallonie

Les plantations ont enfin pu démarrer dans les régions retardées par des pluies. Une opération qui mérite toute l’attention au champ.
Les plantations ont enfin pu démarrer dans les régions retardées par des pluies. Une opération qui mérite toute l’attention au champ. - M. de N.

Par arrêté du Gouvernement wallon publié le 4 avril, l’usage des insecticides de la classe des néonicotinoïdes ne sera plus autorisé en Wallonie qu’en culture de plants et uniquement en traitement de la ligne à la plantation. Ces mesures entrent en vigueur à partir du 1er juin prochain, relève la Fiwap dans son avis du 24 avril.

Cela signifie concrètement que les produits commerciaux à base d’acetamiprid, de thiacloprid et de thiametoxam ne pourront plus être utilisés, à l’exception de l’Actara en traitement de la ligne de plantation en culture de plants.

Les plantations, enfin !

Les plantations de hâtives se sont poursuivies la semaine passée et ont été interrompues lors du week-end dans certaines sous-régions (là où des orages ont amené de la pluie – jusqu’à 20 mm par endroits). On estime que 40 à 50 % des surfaces sont plantées.

Concernant les variétés de conservation, au début de la semaine, quelque 25 à 35 % des surfaces étaient plantées sur l’ensemble du pays, avec une proportion bien plus élevée dans l’est du territoire (plus de 60 % en Hesbaye par exemple) que dans l’ouest (20 à 30 % sur Tournai-Mons). Certains producteurs n’avaient cependant pas encore eu la possibilité de mettre des plants en terre.

Planter, c’est aussi disposer d’une logistique bien huilée : reprise et préparation des terres, gestion du plant et de sa traçabilité, débardage du plant, alimentation de la planteuse.

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